Le Saint-Laurent au cœur de la nation

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Marc Imbeault

1. Le fleuve d’une nation

La signification du Saint-Laurent évoque plusieurs symboles. Je voudrais discuter le sens de quelques-uns d’entre eux autour du concept géopolitique de « conflictualité ». Le fleuve a été depuis 400 ans le lieu de conquêtes, d’invasions et de guerres, mais aussi de compétition économique et de rivalités incessantes. Il représente un axe de défense et de combats, l’un des points culminants de ces batailles étant la conquête de Québec en 1758.

Il y a 400 ans, le fleuve Saint-Laurent comme route commerciale est le moteur du développement économique de la jeune nation canadienne-française. Il devient rapidement la « colonne vertébrale » de l’économie canadienne et le point d’appui de sa puissance. C’est grâce à lui que le Canada émerge dans le concert des nations à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.

Mais, au-delà de son rôle unificateur au sein du Canada, le fleuve Saint-Laurent se retrouve, au cours du XXe et du XXIe siècle au cœur de nouveaux conflits. Depuis le milieu du XXe siècle, en effet, la province de Québec a connu la montée d’un mouvement nationalitaire (l’expression au sujet du Québec est de l’historien Marcel Bellavance), dont la marche aboutira à deux référendums sur la souveraineté et à la reconnaissance par le gouvernement canadien de la nation québécoise.

Je voudrais discuter du sens de cette reconnaissance et des perspectives qu’elle ouvre pour l’avenir du Québec et du Canada. L’une des questions qui se posent est de savoir si la configuration géopolitique et historique du Saint-Laurent entraînera de nouveaux soubresauts, ou bien si la reconnaissance du Québec comme nation est un symbole suffisamment puissant pour contenir la « conflictualité » inhérente à la géopolitique canadienne, symbolisée ici par le Saint-Laurent.

Pour tenter de répondre à cette question, je voudrais d’abord mettre en perspective deux thèses mises de l’avant par Alexis de Tocqueville et Arthur de Gobineau au XIXe siècle. La première, idéaliste et libérale, soutient que malgré l’existence de déterminismes d’ordre matériel, les êtres humains peuvent orienter leur avenir. La seconde thèse, matérialiste, soutient le contraire, c’est-à-dire que le destin de l’humanité est déterminé d’avance et qu’on n’y peut rien changer.

Je voudrais ensuite proposer une solution inspirée de Machiavel. Ce dernier rappelle que même si nous ne pouvons pas empêcher la nature de se déchaîner périodiquement, rien ne nous empêche de construire des digues et d’effectuer des travaux en prévision de ces intempéries. De sorte que, même si les êtres humains ne peuvent pas déterminer la marche de l’univers, du moins peuvent-ils essayer d’en prévoir les caprices et s’y préparer.

En ce sens, il pourrait être utile de réfléchir à l’avenir du Québec en fonction des soubresauts du passé en prévoyant que de nouvelles crises surviendront puisque le Saint-Laurent est un axe de conflictualités récurrentes. Nous pourrions ainsi profiter de l’accalmie actuelle – en partie due à la reconnaissance du Québec comme nation – pour ouvrir la voie à une nouvelle philosophie des rapports entre le Québec et le Canada. Une philosophie qui tiendrait compte des leçons du passé pour ouvrir de nouvelles perspectives.

2. Gobineau et Tocqueville : déterminisme et liberté

Les deux auteurs étaient non seulement des amis, comme en témoigne leur abondante correspondance, mais ils partageaient certaines idées fondamentales. La plus importante étant que les sociétés étaient marquées par une tendance universelle à l’égalisation. Ils interprétaient cependant de manière différente les conséquences possibles de cette égalisation. Gobineau y voit une pente fatale qui mènera progressivement à la disparition de toutes les différences entre les peuples jusqu’à l’uniformisation finale précédant la mort selon un processus que les êtres humains pris individuellement ne peuvent que subir plus ou moins héroïquement. Tocqueville, à l’inverse, conçoit l’égalisation comme un défi pour l’humanité, l’occasion d’un authentique choix de société entre deux types de régime : libéral ou autoritaire, voire tyrannique.

Au début de son célèbre et controversé Essai sur l’inégalité des races humaines (Gobineau, 1983), Arthur de Gobineau pose cette question fondamentale : « Quelle est, quelle peut être la part du libre arbitre [c’est moi qui souligne] dans le développement des civilisations, quel peut être son rôle dans un ensemble soumis au déterminisme universel des lois de la vie ? » (Gobineau, 1983, p. 1458).

Dans son Essai, cette question prend la forme d’une interrogation sur la naissance, la croissance, le déclin et la mort des civilisations. Gobineau soutient à ce sujet que les fléaux comme le fanatisme, le luxe, les mauvaises mœurs, l’irréligion ou les mauvais gouvernements ne peuvent à eux seuls expliquer la disparition apparemment inéluctable des États et qu’il faut plutôt chercher la cause de l’effondrement des civilisations à l’intérieur d’elles-mêmes.

« Indépendamment donc des circonstances de bien-être ou de malaise, on a commencé à envisager la constitution des sociétés en elle-même, et on s’est montré disposé à admettre que nulle cause extérieure n’avait sur elle une prise mortelle, tant qu’un principe destructif né d’elle-même et dans son sein, inhérent, attaché à ses entrailles, n’étaient pas puissamment développé, et qu’au contraire, aussitôt que ce fait destructeur existait, le peuple, chez lequel il fallait le constater, ne pouvait manquer de mourir, fût-il le mieux gouverné des peuples, absolument comme un cheval épuisé s’abat sur une route unie. »

(Gobineau, 1983, p. 161)

Dans l’Essai de Gobineau cette thèse prend la forme d’un déterminisme biologique dont la dialectique n’est pas sans rappeler celle proposée quelques années plus tard (dans une perspective économique) par Karl Marx, dans la tout aussi célèbre préface de 1859 à la Contribution à la critique de l’économie politique (Marx, 1978). Le détail des thèses de Gobineau ne nous intéresse pas tellement ici, mais j’aimerais esquisser une comparaison des perspectives mise de l’avant par Gobineau et Tocqueville au sujet du déterminisme et de la liberté.

Les deux auteurs étaient d’accord sur un point fondamental. Tous deux pensaient que le trait caractéristique de l’évolution des sociétés était le processus d’égalisation dont la Révolution française avait marqué l’accélération à la fin du XVIIIe siècle. Pour Gobineau ce processus d’égalisation signifiait que l’espèce allait être « homogénéisée » à un point tel que tout esprit créateur et authentiquement original finirait par disparaître pour laisser place à une société entièrement domestiquée, contrôlée, vieillie au point de n’être plus capable de se régénérer. Ce destin funeste devant aboutir à la disparition pure et simple de l’humanité dans un ou deux millénaires.

De son côté, Tocqueville propose une interprétation toute différente de l’égalisation. S’il considérait cette tendance à l’égalisation des conditions comme indéniable, Tocqueville pensait qu’elle ne déterminait pas entièrement le destin des sociétés humaines. « Le développement graduel de l’égalité, dit-il, est un fait providentiel. Il en a les principaux caractères : il est universel, il est durable, il échappe chaque jour à la puissance humaine, tous les événements comme tous les hommes ont servi son développement. » (Tocqueville, 1961, p. 33) Ce fait inexorable doit être accepté comme un « fatum » : « Serait-il sage de croire qu’un mouvement social qui vient de si loin puisse être suspendu par une génération ? » (Ibid.) Sur ce point, Tocqueville est entièrement d’accord avec Gobineau. L’égalisation des conditions sociales est une vérité qui ne dépend pas de la volonté des hommes. Elle s’apparente plutôt à celle de Dieu et il ne sert à rien de s’y opposer. Tocqueville ajoute toutefois une nuance importante à sa pensée. Il précise que si nous ne pouvons pas stopper le mouvement de l’égalisation, du moins pouvons-nous en infléchir la direction. Il dépend de nous, en effet, qu’elle soit ordonnée ou tyrannique, agitée ou tranquille, pacifique ou guerrière, libérale ou oppressive. Autrement dit, si le destin des sociétés est commandé par une inexorable tendance vers l’égalité, il n’est pas pour autant forcé au nivellement par le bas, à la dictature de l’opinion ou à la tyrannie de la majorité, pour reprendre une expression chère à Tocqueville. C’est en ce sens-là, me semble-t-il, que la philosophie de Tocqueville se distingue de celle de Gobineau et l’emporte.

Mais, si Tocqueville est le maître de la pensée libérale. Machiavel est le maître de la pensée politique et c’est vers lui que je voudrais me tourner maintenant pour compléter ma réflexion sur la conflictualité au cœur du Saint-Laurent.

3. Une approche machiavélienne du Saint-Laurent

3.1. Le libre arbitre selon Machiavel

Dans Le Prince, Machiavel aborde le problème du libre arbitre dans le domaine politique avec la perspicacité qu’on lui connaît. Il dit, en substance, que les êtres humains, bien qu’ils soient soumis aux caprices de la nature, peuvent construire des digues pour contenir les torrents et que, de manière générale, même s’ils ne peuvent pas empêcher les tempêtes et les ouragans; peuvent-ils du moins s’y préparer à l’avance et prévoir des abris afin d’en diminuer les effets :

« […] comme notre libre arbitre ne peut disparaître, j’en viens à croire que la fortune est maîtresse de la moitié de nos actions, mais qu’elle nous abandonne à peu près l’autre moitié. Je la vois pareille à une rivière torrentueuse qui dans sa fureur inonde les plaines, emporte les arbres et les maisons, arrache la terre d’un côté, la dépose de l’autre; chacun fuit devant elle, chacun cède à son assaut, sans pouvoir dresser aucun obstacle. Et bien que sa nature soit telle, il n’empêche que les hommes, le calme revenu, peuvent prendre certaines dispositions, construire des digues et des remparts, en sorte que la nouvelle crue s’évacuera par un canal ou causera des ravages moindres. Il en est de même de la fortune : elle fait la démonstration de sa puissance là où aucune vertu ne s’est préparée à lui résister; elle tourne ses assauts où elle sait que nul obstacle n’a été construit pour lui tenir tête. »

(Machiavel, 1952, p.130-131)

Il en est de même en politique d’après Machiavel. Le prince (le chef politique), ne peut tout prévoir à l’avance, mais au moins peut-il se prémunir contre les revers de la fortune et en minimiser les effets négatifs. Il doit prévoir qu’il y aura des imprévus et se ménager toujours une marge de manœuvre suffisante pour pouvoir réagir au coup du sort qui ne manquera pas de survenir. Il me semble que l’on peut en dire autant aujourd’hui des peuples, voire de l’humanité tout entière. Son destin est peut-être conditionné par les données de la géographie, de l’histoire et de l’économie, mais il n’en est pas moins capable de concevoir des plans et de « prévoir l’imprévisible » de sorte qu’il peut influencer son destin pour une part au moins égale à celle de tous ces « déterminismes » que les philosophies matérialistes nous ont appris à connaître.

3.2. La résurgence du Saint-Laurent et la nation québécoise

C’est dans ce contexte que j’affirme que le destin de la Laurentie est arrivé à un carrefour stratégique important. Commençons par dire quelques mots de son « déterminisme géographique », caractérisé par « l’entaille hydrographique » qui la caractérise et pour laquelle nous sommes réunis aujourd’hui.

Si la route maritime du Saint-Laurent demeure importante, son rôle stratégique a diminué avec le déplacement du pôle économique du Canada vers l’Ouest. Les réserves en eau – ou même celles en pétrole non encore exploitées – devraient ramener le Saint-Laurent au cœur de la « conflictualité » qui a toujours été l’une de ses caractéristiques géopolitiques. Cette source de richesse et de conflictualité aura certainement une dimension planétaire puisque ces deux richesses représentent autant d’enjeux vitaux pour le monde de demain marqué par le réchauffement de la planète et d’immenses défis écologiques reliés à la consommation du pétrole et de l’eau.

Ces prémisses étant posées, que peut bien signifier la reconnaissance du Québec comme nation par le gouvernement canadien du point de vue de la philosophie politique ? Je souligne ici le mot « philosophie » car je n’ai pas l’intention de tirer ici de conclusion de nature constitutionnelle. En clair, même si je pourrai indiquer ici ou là mes préférences, mon but n’est pas de prôner un type de constitution en particulier : monarchiste ou républicaine, d’une part, fédéraliste, souverainiste ou indépendantiste, d’autre part, ou même une orientation idéologique particulière, libertarienne, « correctiviste », ou autre.

Si le Québec est une nation et que cette nation est assise sur un trésor unique en son genre – on possède parfois du pétrole ou de l’eau en abondance, mais rarement les deux en même temps – que devrait être sa philosophie politique ? Autrement dit, qu’est-ce que les Québécois devraient faire de la part de leur destin – pour suivre Machiavel – qui dépend d’eux ?

Au niveau de ses rapports avec le reste du Canada, au moins deux voies politiques me semblent possibles.

La première est la plus simple et peut être aussi la plus sage, du moins de prime abord. Elle consiste à ne rien changer au statut politique actuel et à négocier au cas par cas, et au fur et à mesure que les choses évoluent, des ententes partielles, sans remettre en question les bases du régime constitutionnel en place.

La deuxième voie, apparemment plus risquée, mais qu’une portion non négligeable de Québécois semble encore privilégier, consiste à modifier le statut politique du Québec pour en faire un pays distinct du Canada; ou encore une entité souveraine qui pourrait continuer de faire partie du Canada tout en ayant plusieurs attributs normalement reconnus seulement aux pays souverains (la souveraineté-association ou option Lévesque).

La première voie étant la plus simple et la plus connue, autant pour ses avantages indéniables que pour ses inconvénients, puisque c’est celle que nous connaissons depuis plus de cent ans, il n’est pas nécessaire de s’y attarder beaucoup. En revanche, la deuxième voie, qui n’a jamais été essayée, et qui est dans une certaine impasse depuis la défaite de 1995, est plus intéressante à discuter.

Depuis la publication du livre Option Québec par René Lévesque en 1968, les deux principaux reproches politiques qui ont été faits au projet souverainiste sont : (1) à l’extérieur, que ce projet pourrait dresser le reste du Canada contre le Québec et (2) à l’intérieur, qu’il engendrerait l’instabilité en créant de toutes pièces un nouveau type de régime politique.

Pour mitiger ces deux risques politiques, les tenants de la thèse souverainiste seraient bien avisés, me semble-t-il, de s’inspirer du principe suivant que je vais expliquer : respecter les traditions politiques québécoises. L’application de ce principe pourrait en effet contribuer à atténuer considérablement les risques mentionnés plus haut.

La clé de voûte de la stabilité politique d’un Québec devenu indépendant serait ironiquement qu’il demeure une monarchie constitutionnelle d’inspiration britannique ! Le régime parlementaire actuel a fait ses preuves au cours du temps, les Québécois le connaissent bien et, même s’il est perfectible, il serait prudent de le conserver – au moins provisoirement – afin d’assurer à la nation nouvellement souveraine toute la stabilité intérieure nécessaire à ses premiers pas sur la scène internationale. Mais, au-delà de cet avantage théorique, pourrait s’en ajouter un autre, pratique, si le Québec indépendant était une monarchie constitutionnelle reconnue officiellement par la couronne britannique et membre à part entière du Commonwealth. De cette manière la stabilité intérieure et extérieure du Québec pourrait être assurée.

Les Québécois pourraient enfin parler franchement de leurs amis canadiens puisqu’ils feraient réellement partie de la même association d’États. Le Québec serait donc un pays indépendant, mais reconnaîtrait la même autorité supérieure que le Canada. Cette autorité supérieure serait garante de la paix entre les deux nations et de véritables négociations, comme René Lévesque l’aurait peut-être souhaité, pourraient s’enclencher et conduire à une nouvelle définition du Canada comme ensemble d’États associés. Ce qui signifierait que la nation québécoise s’unirait à la nation canadienne dans une fédération d’État indépendant, un peu comme les nations européennes sont unies dans l’Europe actuelle. La souveraineté du Québec serait donc accomplie sans créer de nouvelles divisions. Ce type de statut, adopté au moins sur une base temporaire, me semble nécessaire pour éviter au Québec d’avoir à composer avec un trop grand nombre de changements en même temps. Le simple fait de devenir un État indépendant constituant, en soi, un bouleversement énorme. Il serait imprudent de se lancer tête baissée dans d’autres réformes de grande envergure comme, par exemple, la création venue de nulle part d’une nouvelle République qui exigeraient de longues discussions et ne pourraient qu’aggraver les conflictualités suffisamment grandes déjà avec le « reste du Canada ».

Mais, quoi qu’il en soi du futur et de la manière dont les Québécois se comporteront, il faut bien reconnaître avec Tocqueville que l’histoire du Québec appelle la guérison d’une vieille blessure. À la sortie d’un procès « bilingue » auquel il venait d’assister à Québec et où on ne se comprenait qu’à moitié, il dit à son ami Beaumont : « Je n’ai jamais été plus convaincu qu’en sortant de là que le plus grand et le plus irrémédiable malheur pour un peuple, c’est d’être conquis. » (Tocqueville, 1961, p. 139)

Tocqueville en vint même à penser que ce qui manquait le plus aux Canadiens français, c’était un véritable homme politique qui lutterait sans relâche pour leur indépendance. « Un homme de génie, dit-il, qui comprendrait, sentirait et serait capable de développer les passions nationales du peuple aurait ici un admirable rôle à jouer. » Les Québécois attendent encore cet homme ou cette femme.

Bibliographie

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TOCQUEVILLE, Alexis de, De la démocratie en Amérique, édition de A. Jardin, Gallimard, Paris, 1986.

 
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