2014

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Appareils Canadair CL-415 - Pour une application multifonctionnelle?
(F Pierre Gingras)

À l’heure où l’on ne s’est jamais autant soucié de réduire les dépenses et d’éliminer les déficits, regrouper au sein des Forces armées canadiennes la cinquantaine d’appareils de type CL-415 actuellement dispersés entre les gouvernements provinciaux permettrait d’en faire une exploitation beaucoup plus rationnelle et même de multiplier les types de mission auxquels ces appareils prennent part.


Le paradigme analytique du tortionnaire ou La nouvelle philosophie du bourreau
(Marc Imbeault)

Cet essai discute de l’éthique du contre-terrorisme et des écrits de Seumas Miller et Uwe Steinhoff.


Guerres et conflits au Proche et au Moyen-Orient hier et aujourd'hui: quelles différences?
(Dr. Marc Abou Abdallah)

Cette étude tente de mettre en évidence plusieurs éléments importants à travers une étude comparative de quatre guerres et conflits qui ont eu lieu au Proche-Orient. Ces divers exemples nous permettent de voir clairement les raisons principales ainsi que les conséquences des guerres et des conflits au Proche-Orient. Pour ce fait, nous concluons qu’il n’existe pas vraiment de grandes différences entre les guerres et les conflits d’hier et ceux d’aujourd’hui.


Defence Matters in Canada - Final Report
(anglais seulement)
(Paul H. Chapin et Col (ret) Brian S. MacDonald)

La perception de la défense par les Canadiens : Les Canadiens sont convaincus que la défense est importante, qu’elle « compte ». Même si elle n’est pas au premier rang de leurs préoccupations, ils savent combien le monde qui les entoure recèle de dangers. Mais on ne peut dire pour autant qu’ils comprennent comment elle compte, c’est-à-dire quel est le lien entre, d’une part, les soubresauts qui agitent le monde extérieur, et de l’autre, les différents systèmes de sécurité et les mesures de défense du Canada. Les Canadiens soutiennent leurs troupes et acceptent plus volontiers qu’on ne le pense généralement à allouer des fonds à la défense. Mais ils ne distinguent pas clairement quels sont leurs intérêts nationaux, ni que ce qu’il faut faire pour les protéger et les promouvoir. Le Canada a encore des liens étroits avec l’Europe, mais il a de plus en plus d’intérêts dans l’Arctique, sur le continent américain et surtout dans le Pacifique. Or, si les centres d’intérêt du Canada se déplacent, ses politiques de sécurité doivent en tenir compte. Le problème pour les Canadiens (comme pour les Américains) est de savoir dans quelle mesure une organisation de l’OTAN de plus en plus eurocentrée peut servir leurs besoins à venir en matière de sécurité et de défense. Ni le gouvernement ni les militaires n’ont fait beaucoup d’efforts pour expliquer les problèmes de sécurité au public. Et, de leur côté, le parlement, les médias, et les universités ou les groupes de réflexion ne les y ont guère aidés.

Recommandations : Le gouvernement et le parlement devraient lancer un dialogue national sur les questions de défense pour être en mesure de formuler une stratégie de sécurité nationale détaillée, de mettre à jour ses politiques en matière d’affaires étrangères et de défense, et d’établir à cet effet un plan de dépenses à long terme cohérent. Le gouvernement et les militaires doivent s’efforcer de mieux expliquer au pays quels sont les besoins en matière de défense, quels sont les moyens nécessaires pour répondre à ces besoins et quel en est le coût. Il faut mettre en place un programme de relations publiques associant civils et militaires et inciter les groupes et entreprises privés à soutenir les projets de recherche et de formation sur les questions de sécurité et de défense.

L’avenir de l’OTAN : Les perspectives stratégiques des pays de l’OTAN ont changé. Au XXIe siècle, l’objectif de la défense commune n’est plus d’assurer la sécurité de la zone euro-atlantique mais de faire face aux problèmes qui surviennent un peu partout dans le monde. L’OTAN y a répondu en assumant une multitude missions qui, en retour, ont exacerbé les vieilles disputes quant à la façon de répartir le fardeau. Plus grave encore, un fossé est en train de se creuser entre ceux qui pensent que l’objectif central de l’OTAN devrait être la défense de la zone euro-atlantique et ceux qui veulent élargir son mandat – une dissension qui touche à la véritable raison d’être de l’OTAN et pas seulement à la façon de financer l’organisation.

Recommandations : Tant que la question de la mission de l’Alliance ne sera pas éclaircie, les membres devraient déclarer un cessez-le-feu sur la question de la répartition des dépenses et mettre temporairement un terme aux discussions visant à fixer des objectifs quant à la répartition des niveaux de capacité à atteindre. La défense « compterait » plus pour les citoyens si les forces militaires nationales et les budgets de défense étaient plus clairement affectés à la défense de la « patrie ». Les Alliés devraient convenir que ce qui « compte » en matière de défense est la première des trois tâches présentées dans le Concept stratégique de 2010, à savoir de « prendr[e] des mesures de dissuasion et de défense contre toute menace d’agression ». Cela aurait l’avantage de recentrer les efforts de l’organisation sur son objectif primordial, objectif sur lequel tous les membres sont d’accord. Les Alliés devraient aussi se mettre d’accord sur une division du travail plus précise et qui revête un sens pour les membres à titre individuel, les Européens assumant la responsabilité principale de la défense de leur région, et les Nord-Américains, de la leur. Aussi pénible cela soit-il, il vaudrait mieux prendre le taureau par les cornes dès maintenant que de laisser une dispute non résolue sur ses objectifs détruire l’organisation.

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